Cette période de fragilité économique nous rappelle l’importance de soutenir le travail acharné des viticulteurs québécois en se procurant leurs produits d’une qualité exceptionnelle. Parmi les délicieux vins blancs secs, les rouges fruités ou les vins mousseux élaborés dans les meilleures conditions, le choix ne manque pas. Encouragez l’achat local en mettant en valeur les vins d’ici, quelque soit l’occasion, petite ou grande!

Photo: Marie des neiges Magnan

L’évolution du vin au Québec

Je vous fais une confession: les vins québécois n’ont pas toujours eu une place d’honneur sur ma table. Un peu comme tout le monde, j’avais des préjugés à la suite de dégustations de quelques vins rouges plutôt âpres ou boisés à l’excès. Mais force est d’admettre que leur qualité a fait un bond spectaculaire au cours des 10 dernières années, et il est maintenant temps de les redécouvrir.

L’intérêt pour les vins québécois ne cesse de grandir. Depuis l’installation de la section Origine Québec dans les succursales de la SAQ en avril 2014, les ventes de ces vins ont augmenté de près de 80%. Fini le temps où l’on n’était fier que des cidres de glace d’ici.

L’Orpailleur a été, pour moi, l’un des premiers instigateurs de l’augmentation du niveau de qualité des vins d’ici, et plusieurs domaines lui ont emboîté le pas. La notoriété des vins québécois est aussi attribuable au travail passionné de certains producteurs impliqués et dévoués. Je pense à Yvan Quirion du Domaine St-Jacques ou à Michaël Marler et Véronique Hupin des Pervenches.

Appellation IGP
Vin du Québec

On remarque que les cépages Vitis vinifera ont la cote. Ainsi, ne vous étonnez pas de trouver davantage de chardonnay, de pinot noir ou même de pinot blanc parmi l’offre au cours des prochaines années. D’une part, ceux-ci sont appréciés des consommateurs frileux de déguster des cépages qui leur sont inconnus. D’autre part, les viticulteurs québécois maîtrisent de mieux en mieux les techniques. L’œnologue Richard Bastien, qui travaille en tant qu’expert-conseil auprès de plusieurs vignerons québécois, note que son expertise est en demande croissante depuis 2012. Et c’est nous qui en bénéficions avec des produits plus raffinés.

De plus en plus de domaines se risquent même au bio. Sachant que nos conditions climatiques complexifient la viticulture, c’est encore plus louable. Évidemment, les changements climatiques et les températures qui augmentent modifient le travail des viticulteurs québécois. La hausse de température a notamment un impact sur le choix des cépages plantés. Restez donc à l’affût des développements de cette industrie en plein essor!